L’Abécédaire des pertes, fluides et sécrétions pour tout piger sur son corps

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Parce que c’est pas toujours simple de comprendre et d’apprendre le fonctionnement de son propre corps, on a eu envie de te regrouper un maximum d’infos au même endroit.

Et voilà le résultat ! Des pertes blanches aux pertes post-partum en passant par les fluides emblématiques du plaisir sexuel, cet abécédaire en forme de petit lexique te permettra tout piger en un clin d’oeil à tes pertes, fluides, et autres sécrétions. De quoi réussir ENFIN à mieux appréhender ton corps, ta sexualité et les différentes phases du cycle menstruel (ne nous dit pas merci, c’est normal ;)).

Les différents types de saignements

Caillots de sang

Les caillots de sang sont en fait juste du sang “coagulé” (c’est ce qui les rend impressionnants !). Plusieurs facteurs peuvent expliquer la présence de caillots de sang dans les menstruations : ils sont le plus souvent accompagnés de règles très abondantes (et douloureuses) et peuvent être la marque d’une endométriose ou d’une adénomyose (une endométriose intra-utérine). Même si leur présence n’est pas inquiétante en soi, il est conseillé de consulter si tes règles présentent ces caractéristiques… surtout si elles s’accompagnent de (fortes) douleurs. Sache également que les caillots de sang peuvent être le signe éventuel d’un fibrome ou d’un polype au niveau de l’utérus. Si un doute survient, n’hésite pas à consulter ton médecin pour être suivie et vite rassurée.

Lochies

Les lochies sont les pertes de sang qui surviennent dans les quelques heures / jours qui suivent l’accouchement. Ces pertes proviennent des petites plaies provoquées par l’accouchement au niveau du vagin et de la paroi utérine. La fin de ces saignements signe donc la cicatrisation de la plaie formée par le placenta dans ton utérus.

Ils laissent ensuite place au retour de couche (= le retour de tes règles) qui n’arrive en moyenne que 6 à 8 semaines après l’accouchement (et plus tardivement encore pour les personnes qui allaitent).

Elles permettent, en gros, le nettoyage de ton corps après l’accouchement et sont expulsées via des contractions utérines qu’on appelle les tranchées. Ces pertes de sang (qui ne sont pas des règles) sont composées de caillots de sang mais aussi de résidus de membrane placentaire : assez abondantes pendant les premiers jours et de couleur rouge vif, elles diminuent et s’éclaircissent pour disparaître en moyenne au bout de quinze jours ou un mois.

Pour tout savoir sur le post-partum et les différentes étapes jusqu’au retour de couches, tu peux relire notre article sur le sujet !

Menstruations

Tu les connais, ce sont les règles ! Ces pertes de sang menstruel sont liées à l’évacuation de la muqueuse utérine qui s’est gonflée de sang tout au long du cycle pour préparer la nidation d'un éventuel ovule fécondé. Les règles surviennent (en moyenne) tous les 28 jours chez les personnes menstruées. Pour tout savoir sur les règles, leur flux, leur abondance et surtout les douleurs qu’elles peuvent occasionner.

Métrorragies

Ce terme désigne les saignements qui surviennent en dehors de la période des règles (ou pendant la puberté ou la ménopause). Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte : ces saignements surviennent par exemple lors d’un oubli de pilule, ou bien si le contraceptif n’est pas ou plus adapté (pilule trop ou pas assez dosée par exemple). Elles peuvent également être la marque d’une endométriose, d’un déséquilibre hormonal ou encore d’un Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK). Parles-en à ton médecin. Et pour la liste des gynécos recommandé·es par la communauté Moodz, c’est par ici !

Spottings

Les spottings (en anglais littéralement “tâches”) sont de petits écoulements de sang, au goutte à goutte, qui surviennent en dehors des règles. On peut les appeler aussi “pertes rosées” (rendez-vous à la section pertes) ou “métrorragies” : tout dépend de ce qui les cause ! Il faut savoir que ces spottings sont particulièrement fréquents dans le cadre d’un Syndrome des Ovaires Polykystiques - qui provoque chez la plupart des femmes des cycles irréguliers et des saignements hors règles très fréquents. Une fois n’est pas coutume : parles-en à ton médecin :)

Les différents types de sécrétions

Cyprine

La cyprine est LA sécrétion vaginale de l’excitation sexuelle. C’est, en gros, l’équivalent du liquide pré-séminal chez l’homme (#lubrifiantnaturel). Elle est secrétée par les glandes de Bartholin (aka les glandes vestibulaires). Ces glandes sont situées au niveau des grandes lèvres (sur la partie interne) et sont elles-mêmes stimulées par l’excitation sexuelle. La cyprine a pour rôle de lubrifier l’appareil génital féminin : des parois internes du vagin à la vulve, elle “hydrate”, facilite le plaisir et/ou la pénétration. Elle se compose majoritairement d’eau mais aussi d’éléments chimiques naturellement présents dans le corps et le vagin. Urée, acide lactique, squalènes et cétones… bref, rien de compréhensible au commun des mortel·les. Retenez simplement que ces micro-organismes bactériens forment une super-digue anti-infections pour maintenir l’équilibre de la flore vaginale.

Glaire cervicale

On l’appelle aussi mucus cervical. C’est une substance de type visqueux, sécrétée par les glandes du col de l’utérus et qui intervient dans le processus de fécondation. Son apparence et son abondance varient selon les personnes et tout au long du cycle menstruel : plutôt translucide en début de cycle (phase pré-ovulatoire), il devient visqueux (un peu comme du blanc d’oeuf) pendant l’ovulation. En fin de cycle (phase post-ovulatoire), il est plutôt épais et blanchâtre. Ce mucus est fabriqué de la pré-puberté à la ménopause et fait partie de la “composition” de ce que l’on appelle les pertes blanches ou les pertes marrons.

Sécrétions vaginales

Tes sécrétions vaginales sont à ta muqueuse vaginale ce que la salive est à ta muqueuse buccale : essentielles. Composées d’eau, de mucus et de sels minéraux elles nettoient et humidifient tes parois vaginales en permanence et permettent d’évacuer les cellules mortes. Ces sécrétions vaginales se mélangent à la glaire cervicale pour former ce que l’on appelle les pertes blanches.

Sécheresse vaginale

On l’a vu : les pertes et sécrétions accompagnent et se portent garant du bon fonctionnement du corps et des organes génitaux d’une femme tout au long de sa vie. C’est pourquoi leur absence peut-être parfois problématique. Après l’accouchement (#post-partum), pendant l’allaitement ou encore au moment de la pré-ménopause ou de la ménopause, des sécheresses vaginales peuvent se manifester. Elles peuvent être source d’inconfort, tout particulièrement pendant les rapports sexuels. Différentes solutions peuvent être proposées : des probiotiques, qui rééquilibrent le fonctionnement de la flore vaginale et stimulent son fonctionnement, à l’utilisation d’un gel lubrifiant intime pendant le sexe.

Les différents types de pertes

Pertes blanches

Les pertes blanches (ou leucorrhées, dans le jargon médical) sont les plus connues de toutes les sécrétions vaginales. Leur rôle est double : elles nettoient le vagin en évacuant les bactéries, les germes, les cellules mortes et permettent également sa lubrification et son “hydratation”. Ces pertes blanches, qui sont composées à la fois de glaire cervicale (retourne à la section sécrétion) et de sécrétions vaginales sont le signe que ton corps, ton vagin, et ton système reproducteur et génital sont en bonne santé. Pour en savoir plus sur les pertes blanches, leurs évolutions et variations tout au long de ton cycle menstruel et de ta vie.

Pertes jaunes

La plupart du temps, les pertes qui sont un peu jaunâtres sont en fait considérées comme des pertes blanches. On l’a vu : les pertes blanches peuvent en effet varier en abondance et en texture tout au long de ton cycle menstruel. Avant les règles tout particulièrement, les pertes blanches changent d’aspect : plus épaisses, elles s’assèchent et s’épaississent après l’ovulation. Elles peuvent donc te sembler jaunes mais c’est tout à fait normal. De même, à la fin de la grossesse, les pertes peuvent changer d’apparence pour devenir jaunâtres. Dans les deux cas, sache qu’il faut consulter un·e médecin si ces pertes jaunâtres s’accompagnent d’odeurs désagréables, de démangeaisons ou de douleurs : c’est le plus souvent la marque d’une infection.

Pertes marrons

Les pertes marrons, ce sont tout simplement des pertes blanches mélangées à du “vieux sang” menstruel. Pourquoi marrons ? Eh bien tout simplement parce que ce vieux sang n’est pas neuf : il s’est oxydé à l’intérieur du corps pour être finalement évacué par ton utérus. La plupart du temps les pertes marrons sont parfaitement normales : elles peuvent se manifester juste avant ou juste après les règles, mais aussi pendant l’ovulation.

Pertes rosées

Ce que l’on appelle les pertes rosées sont en fait des pertes de sang en petite quantité. On peut en avoir juste avant le premier jour des règles, ou au moment de l’ovulation : c’est tout à fait normal. Elles peuvent aussi se manifester pendant les premiers mois de la grossesse ou après un rapport sexuel. Sache néanmoins qu’elles peuvent éventuellement être causées par d’autres facteurs : si elles se manifestent à différents moments de ton cycle, et régulièrement, renseigne-toi sans plus tarder sur les métrorragies (voir à la section saignements !).

Pertes verdâtres

Les pertes verdâtres (ou grisâtres) sont le plus souvent le signe d’une infection vaginale ou d’une IST (Infection Sexuellement Transmissible). Si tu es concernée, as de panique ! Le premier réflexe est de consulter ton médecin qui pourra établir un diagnostic et te proposer un traitement adapté. Retiens bien dans tous les cas que des pertes malodorantes, des douleurs pelviennes, une sensation de brûlure, ou encore des démangeaisons signalent en général une infection et nécessitent un rendez-vous médical !

L’éjaculation féminine

Éjaculat féminin

À ne pas confondre avec la cyprine ou les sécrétions vaginales, qui jouent toutes deux un rôle dans le plaisir sexuel et la lubrification, l’éjaculat féminin est tout simplement le pendant de l’éjaculation masculine. Les femmes possèdent en effet des Glandes de Skène qui sont l’équivalent de la prostate chez l’homme. L’éjaculation féminine se compose donc : des sécrétions de ces glandes para-urétrales (glandes de skène) + d’une sécrétion vésicale (qui n’est PAS de l’urine). Sa composition se rapproche très fortement de celle du sperme… les spermatozoïdes en moins. Scoop : toutes les femmes peuvent donc éjaculer. Et ce que l’on appelle (encore aujourd’hui) les femmes fontaines sont loin d’être des exceptions. C’est simplement l’abondance du liquide expulsé lors de l’orgasme (ou à l’approche de celui-ci) qui varie selon les personnes.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, mais sache que cet abécédaire est non-exhaustif ! On attend donc avec plaisir (et curiosité !) tes questions ou recommandations pour compléter cette liste avec les notions qui te sembleraient pertinentes !

À très vite :)

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